Samuel Doré : L’implication pédagogique au cœur de la réussite!
Alors qu’il s’apprête à diplômer dans les prochains mois, Samuel Doré dresse un bilan positif de son passage en Gestion de commerces au Cégep Limoilou. Dès son arrivée en 1re session, le jeune homme a rapidement compris que la clé afin de bien s’intégrer, c’était l’implication dans des projets de programme. Il n’en fallait pas plus pour qu’il se lance à la conquête de toutes les opportunités qu’ont pu lui présenter ses enseignants tout au long de ses trois ans d’études. Rencontre avec un étudiant passionné de gestion et d’administration!
« Alors que j’étais en secondaire 4, je ne savais pas encore ce que je voulais faire plus tard, quel programme choisir après le secondaire. J’étais alors un élève très impliqué à mon école, le Collège des Compagnons, et je faisais également partie d’un mouvement jeunesse, les cadets, qui m’avait amené au fil du temps de belles habiletés en leadership et en gestion du temps et des priorités. J’ai rencontré une conseillère d’orientation et après lui avoir exposé mon profil, celle-ci m’a parlé de l’opportunité de devenir chargé de projet. L’un des moyens de confirmer mon intérêt pour ce type de travail était donc de m’inscrire en Gestion de commerces, programme qui me permettrait aussi de mieux comprendre le grand univers de l’administration, le marché du travail dans ce domaine et de mieux cibler le secteur qui m’intéresserait, en gestion de projet.
Dès mon arrivée au Cégep, j’ai compris que pour optimiser mon expérience, je me devais de continuer à m’impliquer, surtout dans des projets propres à mon programme d’études. Mon implication a d’ailleurs aidé à mon intégration, et comme les enseignants ont remarqué que je voulais m’impliquer, ils ont commencé à me proposer des projets auxquels j’ai presque tous adhéré!
J’ai particulièrement apprécié ma participation à deux compétitions rassemblant des étudiants collégiaux en Techniques administratives. D’abord, la compétition Hermès, qui se tient à l’Université Laval chaque hiver, est une compétition où s'affrontent des équipes de trois personnes provenant de divers cégeps, dans la résolution de problèmes réels d'entreprise et la présentation d'une solution. Mon équipe et moi étions inscrits dans la catégorie Entrepreneuriat à l’hiver 2016. Nous disposions de trois heures pour lire, analyser et résoudre un cas en entrepreneuriat et préparer une présentation orale et un PowerPoint comme support pour la présentation de nos conclusions au jury. Nous avons obtenu la 3e place dans cette catégorie, une grande fierté pour moi, puisque je n’étais qu’en deuxième année et que j’affrontais des équipes très expérimentées! Sinon, j’ai aussi participé deux fois à la compétition Place à la relève en gestion, qui fonctionne un peu sous la même forme que la compétition Hermès. En 2015, mon équipe et moi étions arrivés 6es dans la catégorie Entrepreneuriat, mais l’automne dernier, nous sommes arrivés 3es!
Finalement, cette année, j’ai aussi participé à une compétition canadienne, de ma propre initiative, soit The Great Canadian Sales Competition. Je devais enregistrer un pitch de vente en anglais sur un sujet de mon choix. Après avoir passé la première étape de sélection, je me suis retrouvé dans le Top 600 au Canada, soit 25 % de l’ensemble des candidats. Déjà ça, pour moi, c’était génial! Je suis donc passé en demi-finale, où j’ai été choisi par l’entreprise Grand & Toy Canada avec 22 autres personnes pour leur présenter un pitch. Je n’ai malheureusement pas été sélectionné, mais ma seule participation à cette compétition est en soi une réussite pour moi! Tout au long du processus, j’ai été conseillé par l’un de mes enseignants, Éric Delorme, pour bien me préparer avant la soumission de mes vidéos. C’est ce qui est super dans le programme, sitôt que tu veux t’impliquer, tu peux être certain d’être accompagné et épauler par l’un des enseignants, qui va te pousser à donner le meilleur de toi-même.
Sinon, au quotidien, je m’implique dans différents autres projets. Mon plus récent est la clinique d’impôts des étudiants, où je participais au comité publicitaire de ce projet, alors que d’autres étudiants étaient à la saisie de données. C’est une nouveauté cette année, alors nous allons analyser le tout par la suite et faire des recommandations à ceux qui nous succèderont l’an prochain.
Avec toutes ces expériences en poche, j’ai aujourd’hui un objectif clair en tête, soit celui de devenir chargé de projets TI. Un chargé de projets TI veille au bon déroulement de projets en lien avec les technologies de l’information. Il supervise des équipes de travail et coordonne l’ensemble des opérations, de l’installation d’un système au suivi après utilisation. C’est un poste qui est grandement en demande dans l’industrie actuellement, ce qui le rend d’autant plus intéressant! L’an prochain, je prendrai donc le chemin de l’Université Laval, au baccalauréat en administration des affaires, profil mixte en gestion de projets et informatique de gestion.
Tous ces acquis, passés, présents et futurs, m’amèneront j’en suis certain à me trouver une carrière à ma mesure, pleine de défis et d’accomplissement! »
Catherine Dallaire
Conseillère en communication
Direction des communications et du développement institutionnel