Le besoin de créer de Jacob Couture
Pour Jacob Couture, être artisan-ébéniste c’est savoir mener de front et coordonner plusieurs projets stimulants simultanément. Le diplômé en Techniques de métiers d’art, profil Ébénisterie artisanale du Cégep Limoilou, n’a en effet pas chômé depuis l’obtention de son diplôme en 2018. Fondateur de l’Atelier l’EFFRØNTÉ en mars 2019, il s’y consacre à fond tout en occupant aussi un poste d’adjoint administratif à l’Institut québécois d’ébénisterie.
Après des études en Arts visuels au collégial ainsi que des études universitaires en histoire de l’art, il considère que sa formation collégiale en ébénisterie artisanale constitue le point culminant de son cheminement. « Durant ma formation, j’ai particulièrement apprécié l’opportunité de pouvoir concevoir et réaliser différentes pièces de mobilier. Significativement, c’est saisissant de constater l’aboutissement d’une idée de départ, d’un croquis primaire en un meuble d’expression unique et tangible. La formation m’a apporté un lot de connaissances essentielles afin de donner libre cours à ma créativité et de faire valoir celle-ci auprès de ma clientèle. » Il envisage d’ailleurs de poursuivre ses apprentissages grâce à de courtes formations axées sur la préservation du savoir-faire lié au patrimoine bâti et immatériel.
Sa passion pour la préservation fait d’ailleurs en sorte qu’il se soit spécialisé en cannage, la technique utilisée pour tresser la fibre de rotin présente dans les motifs de nombreux meubles antiques comme des chaises et des fauteuils. Il est l’un des seuls ébénistes de la région à maîtriser cette technique.
Depuis la fondation de son entreprise, il se consacre à son développement et à sa croissance en misant surtout sur la diversification des activités de l’atelier. Il a entre autres pris part à différents salons d’artisans en plus de commercialiser différents produits et de concevoir et restaurer plusieurs pièces de mobilier pour des particuliers ainsi que des organismes ou des entreprises bien connues de la région. Parmi ses clients figurent entre autres la brasserie artisanale Le Griendel, le monastère des Ursulines-de-Québec et le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).
Cette grande diversité de tâches et de techniques telles que la restauration, le sablage, le décapage et la conception lui permet surtout de s’épanouir comme ébéniste.
Ce que je trouve le plus satisfaisant dans mon travail, c’est de conseiller chaque client en lui proposant des idées et des concepts personnalisés selon les spécificités de son projet. Ça me donne aussi l’occasion de faire appel à la participation d’acteurs de différents horizons dans la réalisation d’un seul et même projet.
Mais au bout du compte, c’est surtout le besoin de créer et la passion pour la matière première avec laquelle il crée, le bois, qui font de lui un artisan-ébéniste accompli!
Œuvres
Rachelle Lanteigne
Conseillère en communication
Direction des communications et du développement institutionnel