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Activité de sensibilisation en diététique dans une école secondaire

Étudiants en diététique au cours d'une activité de sensibilisation

Quelles sont les connaissances des élèves du secondaire au sujet du nouveau Guide alimentaire canadien? Savent-ils comment lire les étiquettes nutritionnelles sur les produits qui se retrouvent dans nos paniers d’épicerie?  Sont-ils capables d’identifier des allégations nutritionnelles qui relèvent du marketing alimentaire? Voilà les questions que s’est posées récemment un groupe d’étudiantes et d’étudiant en Techniques de diététique.

Dans le cadre du cours de 3e année qui s’intitule Activité de sensibilisation, les étudiants et les étudiantes doivent monter un projet visant à développer une activité pédagogique en lien avec la saine alimentation. Le choix du sujet leur revient, tout comme la population ciblée par l’activité. À l’automne 2019, le groupe composé de Catherine Lemelin, de Marie-Ève Bois, de Tania Dion et de Nathan Plante a choisi de mettre sur pied une activité de sensibilisation visant les jeunes de 5e secondaire de l’École de la Courvilloise, à Beauport.

La première étape du projet consistait à établir un premier contact avec la population ciblée pour évaluer leurs connaissances du sujet abordé. Cette étape permet donc d’analyser les besoins réels de la clientèle pour s’assurer d’offrir une activité pertinente qui répond réellement à ces besoins.

« En allant rencontrer les jeunes de l’école pour vérifier quelles étaient leurs connaissances en alimentation, nous nous sommes rendu compte qu’ils connaissaient l’ancien guide alimentaire, mais que la nouvelle version ne leur avait jamais été présentée. De plus, les autres sujets que nous voulions aborder étaient nouveaux pour eux. » précise Catherine Lemelin.

Par la suite, l’équipe a dû trouver différentes sources crédibles qui servaient de références pour la documentation remise aux élèves, et se diviser la tâche pour organiser l’activité en classe, qui a eu lieu le 19 novembre dernier.

L’atelier d’une heure portait sur plusieurs thèmes, tels que le nouveau Guide alimentaire canadien, les étiquettes nutritionnelles ainsi que le marketing alimentaire. Le groupe du Cégep Limoilou voulaient d’abord expliquer aux élèves les nouveautés mises de l’avant dans le nouveau Guide, dont la plus récente mouture date de janvier 2019, et leur expliquer comment faire une lecture attentive des étiquettes nutritionnelles sur les différents produits qu’ils sont habitués à acheter et à consommer. La dernière partie de la discussion portait sur le marketing alimentaire.

«Le marketing alimentaire, ce sont les différentes stratégies de publicité employées par l’industrie pour promouvoir la vente de certains produits (les mentions comme «Réduit en sodium» ou «25 % moins de gras», par exemple). Notre but était de faire prendre conscience aux élèves qu’il faut toujours comparer les étiquettes des mêmes produits de plusieurs compagnies différentes. Ainsi, un produit d’une marque en particulier peut effectivement contenir moins de sel, de sucre ou de gras que le produit original, mais il peut quand même en contenir davantage qu’un produit d’une marque concurrente, d’où l’importance de ne pas se fier uniquement aux énoncés, mais de bien lire les étiquettes. » indique Catherine.

Les élèves ont ensuite eu à effectuer quelques exercices pour démontrer qu’ils avaient bien compris ces nouvelles notions. Ils ont par exemple eu à examiner différents produits pour en comparer les listes d’ingrédients, et surtout identifier les différentes allégations nutritionnelles mises de l’avant par les compagnies.

Selon les étudiants et les étudiantes en diététique, une telle activité est importante puisque le marketing et les mythes en alimentation prennent de plus en plus de place dans notre vie quotidienne. À titre d’exemple, les réseaux sociaux abondent en personnalités très populaires qui font la publicité de plusieurs produits qui sont loin d’être nutritifs et sains. Il faut donc bien souvent être capable de lire derrière la publicité pour faire des choix alimentaires éclairés et surtout, santé!

Rachelle Lanteigne

Conseillère en communication

Direction des communications et du développement institutionnel