La mécanique du bâtiment, un investissement payant pour Abner Touogouagna
Arrivé depuis peu au Québec au terme d’un processus régulier d’immigration avec une formation initiale en industrie et plusieurs années d’expérience à l’étranger, Abner Touogouagna désirait faire une réorientation de carrière. Après avoir analysé les opportunités qu’offrait le marché de l’emploi, s’être renseigné sur les métiers à fort potentiel d’avenir et discuter avec un proche déjà étudiant dans ce programme, il a décidé de s’inscrire en Technologie de la mécanique du bâtiment au Cégep Limoilou. Un choix qu’il ne regrette absolument pas aujourd’hui! Apprenez-en plus sur son parcours en lisant ce témoignage.
« Au départ, j’étais quand même un peu hésitant, non seulement au regard des années supplémentaires d’apprentissage que la technique allait exiger, mais aussi parce que j’étais un adulte ayant plus de responsabilités familiales. De plus, j’avais fini mes dernières études depuis près de quinze ans. Donc, il y avait de multiples obstacles à lever et de nombreux défis à relever. Les encouragements reçus de l’un de mes proches, mais aussi la rencontre d’une autre adulte inscrite dans ce programme au Cégep Limoilou lors des portes ouvertes ont été déterminants dans ma prise de décision finale », explique Abner.
Les trois dernières années ont donc été riches en expériences et en apprentissages de toutes sortes. « J’ai surtout préféré mettre en route et évaluer les performances de systèmes mécaniques en appliquant les concepts et les principes de bases en électricité, en thermodynamique, en mécanique de fluides et en régulation. C’est un programme fort intéressant, qui ouvre la porte à de très nombreuses opportunités de carrières variées. Ces opportunités vont des postes de techniciens-concepteurs, de techniciens-surveillants de travaux, de techniciens-metteurs en route et au point, aux postes de techniciens-superviseurs, dans une large gamme de domaines d’activités et de secteurs d’activités. C’est l’une des rares techniques qui offrent autant d’ouverture et de variétés, toutes aussi excitantes les unes que les autres. À tout jeune qui n’aime pas la monotonie et qui veut s’épanouir professionnellement, et à toute personne en quête de nouvelles et excitantes opportunités de carrières, je dirais que consacrer trois années à apprendre cette technique vaut vraiment tous les sacrifices. C’est un investissement payant! »
Alors que l’année scolaire touche à sa fin, qu’est-ce qui attend Abner? « J’ai eu une très bonne expérience l’été passé, lors de mon stage en Alternance travail-études (ATE), que j’ai effectué au CHU de Québec. Pendant trois mois, je me suis intégré au sein d’une équipe, j’ai utilisé un logiciel de GMAO Interal pour organiser et mettre à jour les données de maintenance et j’ai travaillé sur le plancher en compagnie des techniciens en contrôle et en machines fixes. J’ai un autre stage excitant confirmé pour l’été prochain où j’aurai à inventorier, à codifier et à organiser la gestion de la maintenance des installations mécaniques dans une usine nouvellement construite avec un logiciel de GMAO. Au cours des dernières semaines, quelques opportunités de travail à temps partiel dans le domaine de la mécanique du bâtiment se sont présentées. Cependant, mes deux dernières sessions seront plus allégées et me permettront ainsi de saisir de nouvelles opportunités. La fin de ma formation se profilant à l’horizon, j’entends intégrer au plus vite le marché de l’emploi. De plus, dans les prochaines années, je me vois prendre en main des projets en mécanique du bâtiment et travailler à la conception et à la mise en route de systèmes efficaces sur le plan énergétique, respectueux des standards et des règlements existants », conclut-il.
Félicitations, Abner, pour ce parcours inspirant, et bonne chance pour la suite!
Catherine Dallaire
Conseillère en communication
Direction des communications et du développement institutionnel