Procrastination
Il nous arrive tous de remettre à plus tard certaines de nos obligations, une tâche à accomplir, une décision à prendre. C’est d’ailleurs une façon saine de se donner du temps pour réfléchir et prendre du recul. Certaines situations imposent ce délai, mais parfois nous agissons ainsi avec des choses quotidiennes que l’on ne devrait pas remettre au lendemain. Si c’est le cas, le moment est venu de réagir. La procrastination, ce n’est ni de la paresse ni de la mauvaise volonté. C’est une façon peu efficace d’éviter temporairement un malaise qui va grossir et va devenir encore plus dur à affronter.
Trucs express
- Distinguer son type de procrastination. Le type anxieux craint de recevoir une évaluation négative, de vivre un échec, de ne pas avoir les habiletés nécessaires, d’être imparfait, d’échouer. Il se met beaucoup de pression pour réussir, car il sent que son estime de soi dépend de sa performance. Le type « bof relax » n’aime pas l’autorité, les obligations, les tâches ennuyantes et désagréables. Il tolère mal la frustration et l’ennui. Il se change les idées avec des activités plaisantes pour oublier qu’il ne fait pas ce qu’il doit faire.
- Réfléchir aux conséquences de la procrastination sur ses études, et dans toutes les autres sphères de sa vie. Exemple : payer ses comptes en retard peut amener des amendes importantes.
- Inscrire les choses à faire et commencer par les priorités (en fonction du délai, des objectifs, etc.).
- Si on n’est pas sûr d’avoir bien compris ce que l’on doit faire, clarifier au besoin auprès de ses professeurs ou des personnes concernées.
- Déterminer nos moments les plus productifs pour étudier et planifier en conséquence.
- Diviser ses travaux longs en petites étapes (objectifs concrets et précis requérant de 15 à 30 minutes pour être atteints).
- Évaluer de manière réaliste le temps requis pour chaque étape (c’est souvent plus long qu’on pense) et planifier un moment dans sa semaine pour réaliser chacune de ces étapes.
- Faire des « percées dans la tâche » : mieux vaut ne lire qu’une seule page de son livre que de n’en lire aucune.
- Changer d’environnement s’il y a trop d’activités alléchantes autour de soi, ce sera une récompense pour après le travail.
- S’entourer de personnes qui ont de bonnes habitudes de travail pour étudier.
- Et surtout… passer à l’action, car la motivation arrive APRÈS l’action et non avant (ne pas attendre d’être motivé pour passer à l’action).
Outils et ressources
- Atelier sur la procrastination, animé par Elisabeth Marquis, psychologue
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Le livre « Déjouer la procrastination pour réussir et survivre à vos études: une méthode scientifique basée sur l'approche ACT » de Dionne, Gagnon et Raymond (2020)
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Consultez la section sur la gestion du temps et des priorités pour vous aider à vous mettre en action !
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L'Université Laval offre plusieurs ressources au sujet de la procrastination, incluant une courte formation interactive
Outils à télécharger
Mon planificateur hebdomadaire
Fichier PDF - 408 ko
TéléchargezÉchéancier de la session - 16 semaines
Fichier PDF - 30 ko
TéléchargezDéjouer la procrastination
Fichier PDF - 767 ko
TéléchargezApprivoiser l’anxiété lors des exposés oraux
Fichier PDF - 554 ko
Téléchargez
Plusieurs outils sont disponibles au Centre d’aide à la réussite du Cégep.
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Demande de l'aide au Service de la psychologie et de l'accueil psychosocial et au Service d'accompagnement en matière de violences à caractère sexuel.